Do'Wich

Ouverte le 25 juin, rue de l’Hôpital, la boutique tenue par Harold et Vladimir Petit fleure bon la Normandie. Logique puisque les deux frères y puisent les meilleurs produits dans un rayon de 50 kilomètres autour de Rouen pour proposer des sandwiches et des salades à la fraîcheur inégalable.

Do’ wich : contraction de "Do", faire et de "sandwich". Au 33, rue de l’Hôpital, derrière la façade en bois couleur ocre, se cache un temple dédié à la gourmandise et à la Normandie.  

Aux manettes, Harold, 27 ans et Vladimir Petit, 29 ans, qui ont repris le concept de la préparation par le client de son sandwich qui choisit son pain et ses ingrédients, mais avec des produits locaux de saison uniquement et en circuits courts. 

Deux frères à la faconde intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer leur histoire et leur parcours.
Ils auraient très bien pu se lancer dans l’agriculture, à l’image de leur grand-père et de leur oncle. Mais c’est dans le champ de la restauration qu’ils connaissent très bien qu’ils ont choisi de faire pousser leur affaire.

"A la base, nous sommes tous les deux amateurs de sandwiches, raconte Vladimir. On aime le bon pain, on voulait y allier le local. On a grandi à la ferme d’Hautot-l’Auvray, dans le pays de Caux. Les produits locaux, ça nous parle. Et on a tout en Normandie !"

Au cœur du projet, les agriculteurs, les producteurs du coin, tous, pour la plupart, des copains de longue date, ou des amis en devenir pour ceux qui ont fraîchement intégré le réseau fraternel.

"On travaille en direct avec eux, explique Harold. Le relationnel est très important : il faut que l’agriculteur soit amoureux de la terre. Comme nous avons baigné dans ce milieu-là depuis notre plus jeune âge, on le sent tout de suite. Ensuite, c’est à nous, restaurateurs de nous adapter aux produits et non l’inverse."

Il se peut donc qu’un jour sur l’autre, il n’y ait plus de radis pour la salade et que la tome, brossée au cidre, au foin ou fondante, remplace les chèvres ou inversement.

Sur place, tout est cuisiné et préparé à la vue de la clientèle, derrière le grand comptoir en bois qui redistribue intelligemment l’espace.

Mais les deux frères, au look classico-rétro-chic aux indispensables bretelles et nœud pap’, ne se contentent pas de faire de la restauration.

"Vladimir voulait aussi ouvrir une épicerie fine, confie Harold. Et il a eu raison car ça marche très bien. Tout est à vendre : le fromage entier ou à la coupe, la charcuterie, le cidre, les rillettes et les terrines, les jus aromatisés…"

Au Do’wich, vous trouverez également de l’eau à la source, des glaces et des yaourts de la ferme, que les frangins aromatisent avec des confitures… normandes.

Et pour que la boucle soit totalement vertueuse, Harold et Vladimir sont à la recherche d’un système de consigne.

En attendant, pour éviter le gaspillage, ils proposent en fin de journée leur pain à prix coûtant à qui vient boire un verre.

Vous l’aurez compris, les deux frères sont de vrais "agités" du local pour qui fraîcheur ne peut rimer qu’avec producteurs !     

Les infos sur la boutique

Do’wich

33, rue de l’Hôpital

• Ouvert du lundi au samedi, de 11h à 20h30

Page Facebook : Do Wich

Instagram : do_wich76